Résumé chapitre par chapitre La planète des singes
Résumé de l’œuvre
PREMIERE PARTIE
Jinn et Phyllis, des riches oisifs, passent des vacances dans l’espace. En naviguant dans l’immensité interplanétaire. Ils voient une bouteille à l’intérieur de laquelle il y a un papier. Phyllis revêt (=rhabille) son scaphandre et sort de l’engin spatial pour récupérer l’objet insolite (= anormal). Jinn casse la bouteille et déroule le papier ; il contient un message écrit dans le langage de la terre.
CHAPITRE II
Ulysse Mérou, l’auteur du message, raconte l’histoire de son voyage intergalactique. Le massage contient une annonce en mise en garde contre un phénomène menaçant la race humaine. Lui et avec ses deux compagnons s’embarquent en 2500 dans un vaisseau spatial, à destination de Bételgeuse, une étoile palpitante (= émouvante). C’est le professeur Antelle qui conçoit le vaisseau et dirige l’expédition.
Un jour, après une longue traversée, les explorateurs voit l’étoile Bételgeuse.
CHAPITRE III
Les explorateurs sont émerveillés par la magnificence de l’étoile. Grâce à ses instruments astronomiques, le professeur Antelle découvre l’existence de quatre planètes. L’une d’elles ressemble à la terre. L’équipage descend sur la planète est habitée : il y existe une grande ville. Le professeur décide alors d’atterrir dans une clairière, au milieu d’une jungle.
CHAPITRE IV
La planète contient des océans, des forêts, des montagnes, des cultures, de l’herbe, des villes et des habitants ; cependant apparemment, elle est peu civilisée car l’étendue de la jungle est très grande. Habillés de scaphandres, les membres de l’équipage sortent de la fusée. .Ils enlèvent le scaphandre du singe en vue de s’assurer que l’air est respirable. Alors la bête gambade (= bond) joyeusement et disparaît dans la forêt.
A leur tour, les trois hommes enlèvent leurs scaphandres et inspectent les lieux ; il y a des oiseaux, des végétaux et aussi la face de la planète semble-t-elle modifiée par quelqu’un. Ils baptisent cette planète Soror et ils s’aventurent au sein de la forêt, le journaliste et le physicien armés de carabines. En s’avançant, ils découvrent une belle cascade. Tout près, ils aperçoivent l’empreinte d’un pied humain.
CHAPITRE V
Les trois hommes croient qu’il s’agit du pied d’une femme, et le professeur Antelle de parachever à la présence d’humains sur la planète. Il est déçu, lui qui a une répugnance pour le genre humain. Ils plongent dans la piscine naturelle pour se baigner ; à ce moment, Arthur Mérou aperçoit une femme en amont de la cascade. Le journaliste et le jeune physicien Arthur Levain sont impressionnés par la beauté ravissante de son corps découpé dans le soleil. Après une longue observation de la créature, qui les observe à son tour, Ulysse mérou remarque que ses yeux ont quelque chose d’anormal. Ne pouvant supporter les regards curieux, elle détourne la tête et les épie à la dérobée. Son attitude, trahit un sentiment de peur, malgré sa curiosité. Le journaliste lui trouve des réactions d’animaux craintifs. Lorsqu’elle parle, des sons gutturaux étranges et incompréhensibles sortent de sa bouche.
Rassérénée, elle descend prudemment et nage vers trois explorateurs. Alors, les hommes et la femme se mettent à folâtrer en s’éclaboussant mutuellement. Mais ce qui frappe le journaliste, c’est que la jeune femme ne rit pas ; elle a un air sérieux. Lorsqu’il sourit, la femme s’éloigne. Au même instant, apparaît Hector en provenance de la forêt. Epouvantée, la fille se saisit du petit chimpanzé et l’étrangle jusqu’à ce que mort s’ensuive, puis elle prend la fuite. Ulysse Mérou la baptise Nova.
CHAPITRE VI
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Les explorateurs regagnent leur fusée après une vaine inspection à la sauvage (Nova). Ils y attendent. Au soir, ils ont l’impression d’être guettés par des yeux invisibles cachés dans la broussaille de la jungle. Au petit jour, les hommes vont à la cascade et plongent dans l’eau. Un moment après, la jeune femme apparaît accompagné d’un homme d’âge mûr et complètement nu ; derrière eux, il y a plusieurs hommes et femmes qui encerclent la piscine. Les visiteurs ne tardent pas à s’avancer dans l’eau et à barboter en guise de jeu avec Ulysse, Levain et Antelle.
Le journaliste indique des gestes pour établir un contact avec ces créatures ignorant la parole humaine. Mais c’est un effort inutile. Prenant conscience du ridicule de leur situation en train de jouer comme des gamins, les trois explorateurs pouffent de rire. Ces éclats de rire sèment la panique parmi les autochtones qui s’enfuient dans la désordre et se rassemblent sur le berge du lac. Levain, Mérou et Antelle se rhabillent. Les deux premiers munis de leurs carabines, menacent les visiteurs qui se figent derrière les arbres. Les cosmonautes s’apprêtent à rentrer dans leur fusée.
CHAPITRE VIILes autochtones, à la faveur de la surprise, attaquent les trois explorateurs et les immobilisent. Après les avoirs dénudés et dépourvu de leur équipement, les attaquants encerclent les cosmonautes et se mettent à jouer. Ensuite, ils les entraînent au fond de la jungle. Après un long calvaire de plusieurs heures les prisonniers sont lâchés dans une clairière, où il y a le campement des kidnappeurs. Affamés, Mérou, Levain et Antelle ne peuvent toucher au repas d’une famille dont les membres dépècent avec leur ongles la chair crue d’un animal qui semble à un cerf.
Nova fait tomber des fruits délicieux d’un arbre. Après qu’ils en ont mangé à aversion, le professeur et son disciple s’endorment. Nova aide Ulysse à construire une niche et couche à ses côtés.
Chapitre VIII
Ulysse et Nova se réveillent à l’aube. La femme ne s’enfuit pas devant le sourire du prisonnier. Aussi s’acclame-t-il à lui poser la main sur l’épaule. Elle essaie de l’imiter péniblement. Ulysse lui pose un baiser sur les lèvres ; mais elle lui lèche les joues tel un animal.
Soudain un grand vacarme interrompt leur tentatives de rapprochement et communication. Les autochtones, affolés, courent dans tous les sens. Ils sentent l’approche d’un danger. Les prisonniers entendent des cris humains. A son tour, Nova s’enfuit suivie aussitôt par Ulysse et derrière eux Levain ; l’âge empêchant Antelle de leur emboîter le pas. En courant, le journaliste entend retenir des coups de feu. Il arrive, suivi de son compagnement, dans la région d’où partent les bruits. Les deux fugitifs s’arrêtent et dissimulés derrière le buisson, ils voient un spectacle singulier.
Chapitre IX
Ils aperçoivent un gorille de grande taille, correctement habillé et chaussé de gants noirs. Le singe tire sur un homme fugitif ; ce dernier tombe mort. Plusieurs corps d’humains couvrent le sol. Ulysse et Levain imitent certains humains qui filent en discrètement pour échapper aux singes tireurs postés dans divers endroits. Effrayé, le jeune physicien court à l’approche d’un chimpanzé dans l’intention de fuir ; mais un coup de feu l’atteint et il meurt. Le journaliste profite d’un moment d’inattention du chef des gorilles et s’enfonce dans la forêt. Mais, après quelques pas il tombe dans un filet à grandes boucles où sont pris les autres fugitifs.
Chapitre X
Une grande terreur s’empare du journaliste à l’approche des agresseurs. Les singes jettent leurs prisonniers dans des cages montées sur des chariots. Après, les voitures sont tirées par une sorte de tracteur à monteur. A la lisière de la forêt, le convoi s’arrête devant une maison qui l’air d’une auberge où se rencontrent les chasseurs. Des guenons, habillées avec recherche, viennent applaudir les chasseurs et s’émerveiller devant le profit de la chasse.
Les poursuivants alignent, à la manière des vrais chasseurs, avec un grand soin les cadavres des hommes. Puis, devant les manifestations de joie des femelles, un singe photographe vient prendre des photos des morts et des chasseurs.
En reconnaissant les cadavres de Levain, Ulysse Mérou éclate de rire. Les prisonniers, effrayés par ces rires, tendent leurs bras vers lui ; sans l’intervention d’un gorille il serait malmené ou tué. A ce moment, une cloche tinte. Les singes se dirigent vers l’auberge pour se alimenter. L’un d’entre eux apporte aux captifs à manger et à boire.
Le repas terminé, les singes opèrent un tir ; le journaliste est mis dans la cage de l’élite (= sélection) où il rencontre Nova. La jeune femme se montre agressive lorsqu’il s’apprête à la prendre dans ces bras. Quelques instants s’écoulent avant que le convoi ne reparte vers une destination inconnue.
CHAPITRE XILe convoi roule durant toute la nuit. Pendant le trajet, le journaliste essaie de trouver une explication logique à sa mésaventure miraculeuse. Il regrette la disparition du professeur Antelle qui est capable de trouver une explication à ces événements étranges. Pourtant, il élabore l’hypothèse que les habitants de cette planète auraient dressé des primates (singes) ; ces derniers auraient évolué pour devenir ce qu’ils sont maintenant.
Fatigué, Ulysse s’endort contre Nova.
CHAPITRE XII
Il dort jusqu’au lever du jour. Il aperçoit alors que le véhicule pénètre dans une cité civilisée où il y a des autobus, des taxis, des épiceries. Ses habitants sont des singes. Le journaliste perd tout espoir de rencontrer des hommes civilisés. Lorsque le véhicule s’arrête dans une cour devant un hôpital, des singes infirmiers aident les gardiens à décharger les chariots.
Le journaliste est jeté par deux gorilles dans une cage fixée au sol, à l’intérieur du bâtiment. D’autres cages occupées par des humains sont alignées le long d’un couloir. Nova est enfermée dans la cage juste en face de celle d’Ulysse. La distribution de la nourriture et de l’eau calme les prisonniers agités. Lorsqu’un gorille entre dans sa cellule pour lui donner sa ration, le journaliste essaie d’établir un contact avec lui en s’inclinant cérémonieusement. Et tout en souriant, il lui adresser la parole. Le singe en est grandement stupéfait. Mais après, les deux primates rient à gorge déployée ce qui irrite le captif. Ils partent en notant quelque chose sur un carnet.
Chapitre XIII
Le soir, les gorilles distribuent un autre repas, éteignent la lumière. Et s’en vont.
Le matin, un chimpanzé femelle, accompagnée des deux gardiens, vient devant sa cage et commence à l’examiner. Le journaliste lui adresse la parole ce qui étonne beaucoup la guenon. Malgré sa stupéfaction, elle lui sourit. Enhardi (=donner de l’assurance), le détenu tend une main que la visiteuse prend en tremblant. Elle lui donne un morceau de sucre qu’il croque.
CHAPITRE XIV
La deuxième journée se passe comme la première. Le matin suivant, les prisonniers sont soumis à une série de tests. Un gardien produit avec son sifflet une série de sons aigus pour attirer l’attention du journaliste et lui tend une banane. Lorsque ce dernier veut le saisir, le singe s’éloigne. Après avoir recommencé le même manège, il part déçu.
Ulysse se sent frustré et observe ce test avec les autres captifs. Ces derniers salivent et s’agitent quand les gardien leur présentent des bananes : c’est à cette condition qu’ils reçoivent le fruit. Pendant plusieurs jours, les singes expérimentent sur les humains la théorie de Pavlov.
Au moment où le gardien se plante de nouveau devant sa cage, le journaliste, qui veut attirer l’attention sur son intelligence, se met à s’agiter et a saliver. Cette réaction déconcerte les gardiens. A sa grande déception, les geôliers s’éloignent sans lui donner la banane.
Un jour après, les gardiens reviennent. L’un agite une cloche, l’autre branche un câble de la magnéto à la cage. Ils veulent tester, chez les prisonniers, leur capacité d’établir une relation de cause à effet entre des faits. Devant la cage du journaliste, les singes demeurent perplexes : celui-ci s’éloigne des barreaux électrifiés dès que la cloche tinte
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CHAPITRE XV
Avant que les deux singes aient le temps de répéter l’expérience. Zira apparaît accompagnés de deux autres singes dont l’un, un orang-outang, est vraisemblablement une haute autorité scientifique et l’autre, une petite guenon, sa secrétaire.
Au moment où ils s’approchent de sa cage, Ulysse adresse la parole à l’orang-outang. Ce dernier sursaute de surprise. Il se met à arpenter le couloir. Le prisonnier l’imite parfaitement ce qui produit des éclats de rires chez les singes, provoquant la colère de l’orang-outang. Mais cette colère cède la place à une stupéfaction générale chez les singes, au moment où le prisonnier adresse des propos au singe en l’appelant par son nom et son titre honorifique : Mi ZaÏus.
Alors le savon ordonne que l’on fasse que subir au prisonnier les tests d’hier. Au cours de l’opération de la cloche, répétée dix fois, l’orang-outang dicte des commentaires à sa secrétaire. Le cobaye s’avise de décrocher la pince qui établit le contact électrique et s’accroche aux barreaux. Indifférent, le savant lui fait subir un test qui est une combinaison des deux premiers.
Il passe l’épreuve avec succès ; aussi Zira applaudit-elle. Pourtant, le savant reste incrédule et s’en va de mauvaise humeur. Restée seule devant la cage, Zira tend la patte à Ulysse qui la saisit ; alors le visage de la guenon rougit.
CHApITRE XVI
Après quelques jours, le savant revient ; il ordonne d’effectuer d’autres expériences. Les deux gorilles suspendent un panier contenant la nourriture au plafond de la cage et disposent des cubes en bois. Les prisonniers bondissent pour atteindre le panier. Ulysse emplie les cubes et atteint le panier, devant l’administration de deux gardiens. Nova l’imite et réussit après deux jours à disposer en équilibre, l’un au-dessous, de l’autre les cubes.
ZaÏus, accompagné d’un autre orang-outang et de sa secrétaire vient pour une nouvelle inspection. Ils font subir au journaliste d’autres tests. Il s’agit d’une boite fermée par neuf systèmes différents. Le cobaye réussit à l’ouvrir. Cependant les deux savants restent incroyants. Cette attitude l’indigne, mais la compassion de Zira le retient d’éclater.
Dès que son confrère est parti, ZaÏus fait mettre en couples les prisonniers : il veut se livrer à des expériences sur l’instinct sexuel. Nova est la compagne destinée au journaliste.
CHAPITRE XVII
Observant le comportement des prisonniers, le journaliste constate que l’homme fait un ornement amoureux pareil à celle de certains oiseaux. Lui, il renifle à se livrer à des exhibitions amoureuses, en dépit des violences des gardiens pour l’y inciter. L’intervention de Zira le sauve.
Quand le savant est mis au courant, il fait installer une autre femme à la place de Nova ; celle-ci est jetée dans la cage d’un colosse qui se met à lui faire la parade amoureuse. Par conséquent, le journaliste, devenu fou de colère, se met à s’agiter et à crier comme une bête. ZaÏus sourit et fait ramener Nova dans la cage du journaliste qui s’offre à accomplir le vœu des singes.